- dure-mère
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• XIIIe; trad. lat. méd. dura mater♦ La plus superficielle et la plus résistante des trois méninges. Des dures-mères.dure-mèren. f. ANAT La plus externe des trois enveloppes qui forment les méninges. Des dures-mères.⇒DURE-MÈRE, subst. fém.ANAT. Méninge externe, épaisse et résistante, qui protège le cerveau et la moelle épinière. Anton. piemère. Cf. arachnoïde ex. 1 :• Quand ils [les médecins] ouvrirent le crâne [de Byron], ils furent surpris de trouver que le cerveau était celui d'un homme âgé. La dure-mère adhérait à la paroi osseuse; elle était enflammée.MAUROIS, Byron, t. 2, 1930, p. 306.Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1314 (H. DE MONDEVILLE, Chirurgie, 986 ds T.-L.). Calque du lat. méd. dura mater (ca 1210 ds LATHAM; cf. DU CANGE, s.v. mater :Matres cerebri, sic dicti panniculi duo qui circumdant cerebrum, quorum alter crassior, dura mater vocatur; alter pia mater). Fréq. abs. littér. :37. Bbg. ARVEILLER (R.). Méd. et matière méd. In :[Mél. Straka (G)]. Lyon-Strasbourg, 1970, t. 2, p. 180; R. Ling. rom. 1970, t. 34, pp. 179-185. — QUEM. /e s. t. 3. 1972.
dure-mère [dyʀmɛʀ] n. f.ÉTYM. XIIIe; de dur, et mère, trad. du lat. méd. dura mater.❖♦ Anat. La plus superficielle et la plus résistante des trois méninges. ⇒ Méninge (dure ou fibreuse). || De la dure-mère. ⇒ Dural.
Encyclopédie Universelle. 2012.